Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Selon les chiffres publiés par l'ONS vendredi 9 août, le PIB du RU s'est contracté de 0,2 % au deuxième trimestre. C'est la première contraction depuis longtemps (quatrième trimestre 2012).
La Banque d'Angleterre anticipe désormais pour l'ensemble de l'année 2019 une croissance de 1,3 % du PIB.
Quant à la livre sterling, elle a fortement baissé ses dernières semaines.

Trouvé sur Facebook, je vous en fais profiter :

Le 10 octobre 2019 le journal Les Echos a publié un article d'Hélène Rey, professeure à la London Business School.
« Le vrai coût économique du Brexit sera dévastateur » si l'on en croit le titre de l'article.

Les prévisions de croissance de la Commission européenne pour 2020 et 2021.
La Commission prévoit 1,2% de croissance au Royaume-Uni en 2020 et 2021.
La Commission prévoit 1,1% de croissance en France en 2020 et 1,2% en 2021.

R-U : 1,2 | 1,2
Zone Euro : 1,2 | 1,2
France : 1,1 | 1,2

Ces prévisions confirment mon pessimisme au sujet des effets du Brexit. Autrefois le RU avait une croissance supérieure aux autres pays européens.
On verra si l'avenir donne raison à ces prévisions. Si le RU n'a pas une croissance supérieure à la France et autres pays européens (Belgique, Pays-Bas, etc.), les Britanniques seront peut-être déçus par le choix qu'ils ont fait lors du référendum.

Avec la crise sanitaire, le RU sera en récession. Les prévisions économiques publiées en février par la Commission européenne sont caduques.

Mardi 14 avril 2020, le FMI a publié son world economic outlook (WEO).
Le FMI table sur une contraction du PIB du Royaume-Uni de 6,5 % cette année, avec un rebond de 4 % en 2021.
2019 : +1,4 %
2020 : -6,5 %
2021 : +4,0 %

• Prévisions économiques de la Commission
La semaine dernière la Commission européenne a présenté ses nouvelles prévisions de croissance.
La Commission table sur une contraction du PIB du Royaume-Uni de 8,3 % cette année, avec un rebond de 6 % en 2021. J'ai immédiatement noté que les chiffres annoncés pour le RU sont quasiment identiques aux chiffres annoncés pour les pays de l'UE. L'avenir dira si cette similitude entre le RU et l'Europe est une réalité.


• Prévisions économiques de la Banque d'Angleterre
Jeudi 7 mai, la Banque d'Angleterre (BoE) a publié ces nouvelles prévisions pour l'année 2020.
La BoE est beaucoup plus pessimiste que la Commission européenne puisqu'elle prévoit une chute de 14% du PIB.
La BoE est optimiste pour l'année 2021, avec une croissance de 15%.

Mercredi 10 juin, l'OCDE a publié ses nouvelles prévisions.

Actualisant ses prévisions pour prendre en compte les effets de la pandémie de coronavirus, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) indique que le PIB mondial devrait se contracter de 6,0% cette année avant de rebondir de 5,2% en 2021 dans l'hypothèse où l'épidémie serait maintenue sous contrôle.
Mais l'OCDE a également travaillé sur un scénario qu'elle dit également possible d'une seconde vague épidémique dans le courant de l'année. Dans cette hypothèse, la contraction de l'économie mondiale serait de 7,6% cette année et la reprise en 2021 plus modeste, à 2,8% seulement.
La zone euro s'oriente vers une contraction de 9,1% cette année suivie d'une reprise de 6,5% l'année prochaine. Mais dans le scénario d'une deuxième vague, le recul serait là aussi plus marqué (-11,5%) et la reprise plus modeste en 2021 (+3,5%).
La Grande-Bretagne s'apprête elle à vivre la récession la plus marquée des économies étudiées par l'OCDE, avec une contraction de 11,5% cette année, suivie d'une reprise de 9,0% en 2021. Et si une seconde vague épidémique s'abat, son PIB pourrait perdre 14,0% cette année et rebondir de 5,0% seulement en 2021.

Et ? Vous enchainez les citations, pas toujours sourcées, et cela devrait faire sens ?

« Construire, construire, construire ! ». C’est le nouveau slogan du Premier ministre Boris Johnson pour relancer l’économie britannique.
Boris Johnson a promis, une « révolution par les infrastructures » inspiré du New Deal américain pour relancer une économie frappée de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus, qui a contraint à un premier reconfinement local.
Ce programme d'investissements publics est conçu pour la construction et rénovation d’écoles, d’hôpitaux et de routes.


Source : Ouest-France https://www.ouest-france.fr/europe/gran ... ue-6888804

C'est la guerre qui mit fin à la crise de 29. Faut il une guerre ?