Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Le rythme annualisé permet de se faire une idée de la situation en imaginant quel serait l'ampleur de la récession si chacun des 4 trimestres étaient identiques (ce qui ne sera pas le cas puisque le 2° trimestre est sans doute le pire dans l'année 2020).




C'est un autre débat. L'ampleur de la pandémie aux Etats-Unis, même si elle n'est pas extraordinaire, pourrait « hypothéquer l'ampleur de la reprise espérée au troisième trimestre. »
Si on considère l'année 2020 dans son ensemble, la contraction du PIB sera forte aux Etats-Unis, comme c'est le cas en Europe. Il suffit de voir les prévisions qui sont faites par l'OCDE et autres instituts.

Aucune panique sur les marchés boursiers pour l'instant. Mais l'euphorie est terminée.




Source : Les Echos
https://www.lesechos.fr/finance-marches ... le-1249438

Le 16 septembre, l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a dévoilé ses nouvelles prévisions économiques.
Le PIB mondial devrait baisser de 4,5 % cette année avant un rebond de 5 % l'an prochain.
En Chine le PIB devrait progresser de 1,8 % en 2020. Aux Etats-Unis le recul du PIB sera limité à 3,8 %. Dans la zone euro, l'OCDE prévoit une baisse de 7,9 %. L'Allemagne résiste (-5,4 %) tandis que la France voit son PIB fléchir de 9,5 %. L'Italie (-10,5 %) et le Royaume Uni (-10,1 %) sont un peu plus frappés par les conséquences du Covid-19.

Zone euro : - 7,9 %
France : - 9,5 %
Allemagne : -5,4 %


Le 5 novembre, la Commission européenne a présenté ses prévisions. L'économie européenne est sous forte pression. Elle devrait baisser de 7,8 % en zone euro cette année.

Zone euro : - 7,8 %
France : - 9,4 %
Allemagne : -5,6 %


Il n'y a pas de surprise, les prévisions de la Commission sont très proches de celles de l'OCDE.
Malheureusement, ces prévisions sont déjà caduques car les calculs ont été réalisées avant l'annonce du (re)confinement cet automne.

Il est logique que les pays dont une partie importante de l'économie repose sur le tourisme et les services soient plus fortement touchés que ceux qui ont une base industrielle plus développée. L'industrie peut toujours produire, quitte à constituer des stocks, il n'en va pas de même pour le tourisme ou les services qui ne se stockent pas.