En répartissant les richesses de manière plus équitable ? Là aussi de nombreuses réflexions sur la différence entre la production des richesses et leur répartition qui relève d'un choix de société ont été complètement oubliées par ceux qui se réclament du libéralisme...
Platon estimait qu'un niveau d'inégalité de 1 à.... 4 était souhaitable... Aujourd'hui moins de 100 personnes ont autant de richesses que plusieurs milliards mais surtout, ne changeons rien, c'est seulement quelques dysfonctionnements.
Surtout que par rapport au niveau de vie, là aussi, il suffit de lire des penseurs de l'ordo-libéralisme du début XXème :
Citation:
Anticipant le fameux paradoxe d’Easterlin mis en évidence en 1974, les ordolibéraux insistent sur le fait que le niveau de bonheur humain n’augmente pas au-delà d’un certain seuil de prospérité matérielle
ou
Pour Rüstow, l’idolâtrie d’un mode de vie dans lequel le statut d’une personne se mesure à son équipement électroménager est horripilante. Notre consumérisme obsessionnel finit par nous aveugler. Éblouis par nos « salles de bains carrelées », nos « routes goudronnées » et nos « appareils de télévision »4, nous oublions que l’abondance de biens ne saurait offrir un bonheur proportionnel et perdons alors notre lucidité sur le caractère ridicule de nos existences.
ou
La croissance infinie, la seule satisfaction de nos besoins matériels, ne constituent pas des finalités en soi. Röpke emploie des mots très durs lorsqu’il parle d’« exploitation rapace de la terre14 » et dénonce l’exploitation déraisonnée des matières premières et des ressources naturelles non remplaçables, les rivières pestilentielles où l’on ne peut plus se baigner parce qu’elles sont devenues de véritables égouts, ou encore l’eau potable qu’il faut faire venir de plus en plus loin. Par nos activités, nous procédons à un véritable « viol de la nature », qui est en train de prendre des proportions effrayantes, et nous compromettons l’équilibre naturel. « Irrespectueux des arbres et des créatures, nous les traitons en machines et en matière première », écrit-il dans Au-delà de l’offre et de la demande. « L’une après l’autre, les vallées sont englouties par des barrages afin qu’un plus grand nombre d’hommes puissent se raser au rasoir électrique ou tuer le temps devant un poste de télévision !
(citations tirés de "pour un libéralisme humaniste")