Narduccio a écrit:
Pour ce qui est de la composante africaine des forces d'interventions, il semble qu'il n'y a que le Tchad qui soit à la hauteur.
Une chaîne de radio (RMC, Europe 1 ou France Info ?) disait que seuls trois pays avaient des troupes au front (France, Tchad, Niger), les autres contingents restant en arrière.
Narduccio a écrit:
Et quand on compare les français aux américains, il semble que pour l'instant nous n'ayons pas à rougir.
Je pense que les problèmes opérationnels américains ont une large base culturelle.
Comme en Irak et en Afghanistan, il y a peut-être une meilleure adaptabilité (accomodation) culturelle des Français (respect mutuel, réciprocité égalitaire et fraternité d'armes) et des Britanniques (intelligence et prise en compte des hiérarchies sociales) aux populations autochtones.
Les Américains ne semblent globalement développer ni respect mutuel (condescendance), ni prise en compte sociétale (individualisation grossière et factice des sociétés rencontrées, par exemple déni ou omission des féodalités, des susceptibilités culturelles avec tentatives de soudoiement généralisées, heurt des territorialités, des hospitalités, des moeurs...).
On a aussi l'impression que les Américains ont un manuel de comportement identique partout où ils dépêchent leurs soldats tandis que la France adapte ses consignes en fonction des terrains et des contextes(pas de sortie des casernes en ex-Yougoslavie, camaraderie entre les troupes et les locaux en Côte d'Ivoire (allant jusqu'aux unions mixtes avant novembre 2004) ou au Tchad).