Aigle a écrit:
je me bornais à exprimer le point de vue de nos voisins...surtout du côté de la CDU Où la francophilie d Adenauer ou Kohl est très minoritaire et où l ADN est fondamentalement atlantique....les gilets jaunes et le Covid-19 n ont rien arrangé sur ce plan...
Ursula von der Leyen est peut-être la plus francophile des Allemands...ce qui est une bonne chose ...
Il aurait fallu l'écrire autrement.
Aigle a écrit:
le Covid-19 n ont rien arrangé sur ce plan
Les allemands ont eut pas mal de chance ... et il semble qu'ils ne s'en rendent pas compte. Le cluster de Mulhouse est situé au bord de ce qu'on a nommé le district des 3 Frontières. Son nom actuel est
RegioTriRhena.La partie la plus touchée du Haut-Rhin fait partie du secteur qui est fortement influencé par la métropole bâloise. Pour faire simple, des alsaciens travaillent à Bâle et un peu en Allemagne. Ils vont aussi faire leurs courses en Allemagne, car leurs supermarché sont moins chers. Les suisses, vont faire leurs courses en Allemagne et en France, car la vie y est moins chère. Il y a aussi des Bâlois qui résident dans les petits villages de la zone, que ce soit coté français ou coté allemand. Quant aux allemands, ils y en a pas mal qui travaillent en Suisse, dans l'industrie chimique bâloise. Ils vont souvent faire des courses en Alsace, ils trouvent que les produits sont de meilleure qualité. Et s'ils veulent un bon repas, c'est du coté de l'Alsace qu'ils vont au restaurant. Bref, il faut bien comprendre qu'avant la décision de fermer les frontières, la circulation entre ces 3 régions était intense. Il y a même une route où on passe 4 à 5 fois de Suisse en France. Si on ne fait pas attention à la signalétique, il n'y a rien pour signaler qu'on est d'un coté ou l'autre de la frontière.
Ensuite, il faut tenir compte de la date : en plein carnaval. J'ai connu pas mal d'alsaciens qui vont faire la fête coté allemand lors des périodes carnavalesques, et on ne peut pas dire que durant ce moment-là, on respecte la distanciation sociale. Bien au contraire. Bref, il semble que dès mi-février le virus circulait dans la zone. C'est d'ailleurs un médecin d'un petit village en plein dans la Communauté d'agglomération des Trois Frontières qui sera l'un des premiers malades alsaciens. Médecin qui a participé à la fameuse semaine évangélique à Mulhouse.
Les allemands, puis les Suisses ont fermé les frontières. Or, en ce qui concerne la circulation du virus, ils les ont fermées 15 jours trop tard. LA différence d'impact entre le cluster de Mulhouse et les régions limitrophes de Bâle et de Fribourg sont donc plus liées au facteur chance qu'aux décisions qui furent prises tardivement. Mais, ils ne pouvaient pas savoir que le virus circulait avant que les premiers cas n'éclatent.