Nikesfeld a écrit:
Maintenant pourquoi aller en ville alors que les approvisionnements en nourriture et les ressources ni sont pas ?
Poche de résistance stratégique, carrefour d'axes de communications (routes, voies ferrées, gares, ports, antennes de télécommunication...) et, le plus souvent, les richesses (or, bijoux, objets précieux, outils de production) y sont concentrées.
Narduccio a écrit:
Il faudrait adapter votre analyse à la géographie moderne. La population se concentre de plus en plus dans les villes. Tenir la campagne sans prendre les villes n'a pas de sens. Sauf si on ne fait que chercher à mettre la main sur les richesses naturelles d'un pays.
Les campagnes tiennent les ressources alimentaires indispensables aux villes, ainsi que les voies d'accès aux villes. En marge des apports logistiques industriels d'aujourd'hui, et même ceux des Américains ont des limites, il faut contrôler les ressources agricoles pour alimenter les zones sous contrôle et priver d'alimentation les zones non contrôlées. Les voies d'accès permettent le blocus des villes en tant que poches de résistance stratégiques.
Donc, il faut bien prendre les villes, et surtout celles qui résistent. On le voir en Syrie, mais on l'a aussi vu en Libye et on le voit au Mali.
Peut-être qu'en Libye et en Syrie il s'agissait aussi de donner le pouvoir à certains quartiers sur d'autres quartiers, voire d'assurer sa domination sur chaque quartiers. C'est une guerre civile qui doit souvent opposer les voisins entre eux. On voit aussi les limites : quand les villes libyennes et syriennes résistent, quand même chaque quartier résiste, il est difficile et presque impossible pour l'adversaire, dans l'état de ses moyens, de le réduire.
Il faudrait raser, murer et assiéger les quartiers sous domination ennemie mais je crois que chaque quartier héberge des otages du camp adverse.
Narduccio a écrit:
Mais, de nos jours, on désire faire des guerres avec le moins de morts civils possibles. ... Enfin ... Presque.
Ce n'est pas la préoccupation des Orientaux et des Africains. Les Syriens des deux camps ne seraient entravés que par un problème de séduction envers les Occidentaux.