Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Je pense que la France doit suivre les recommandations du HCC.






Source : HCC / https://www.hautconseilclimat.fr/wp-con ... ations.pdf

Le Haut conseil pour le climat (HCC) est un organisme indépendant chargé d’évaluer l’action publique en matière de climat, et sa cohérence avec les engagements européens et internationaux de la France, en particulier l’Accord de Paris, l’atteinte de la neutralité carbone en 2050, et le respect des budgets carbone de la France.

Actuellement, le réchauffement provoque des inquiétudes qui sont bien documentées.
Par exemple :
Dans les Pyrénées, l’adieu aux glaciers
https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html
Les dix-sept derniers glaciers du massif devraient disparaître, d’ici une dizaine d’années, sous l’effet du réchauffement climatique. Leur superficie a déjà été réduite de 93 % depuis le milieu du XIXᵉ siècle.

Selon le HCC, le réchauffement en France pourrait atteindre +4°C d’ici la fin du siècle avec les politiques climatiques mises en œuvre actuellement dans le monde, sans compter que la variabilité naturelle du climat va entraîner des années encore plus chaudes.
Haut Conseil pour le Climat - Rapport annuel 2023
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-con ... _cor-1.pdf


Le niveau des nappes phréatiques devrait baisser de 10 à 25 % en moyenne dans l’Hexagone à l’horizon 2046-2065.
Sénat - Adapter la France aux dérèglements climatiques à l’horizon 2050 : urgence déclarée
Rapport d'information n° 511 (2018-2019), déposé le 16 mai 2019
https://www.senat.fr/rap/r18-511/r18-5117.html

Ben voyons, ils arrivent à faire des prévisions à 25 ans, c'est con, je ne serais plus là pour voir le résultat. Ceux qui en 2000 prédisaient que les Maldives n'existeraient plus en 2020, que la grande barrière de corail allait disparaître, qu'il n'y aurait plus d'ours blanc (alors que leur population a doublé). Tous ces rapports sont de la même eau que les prédictions de Madame Irma, sauf que cette dernière ne coûte rien au moutontribuable, mais pique des sous aux gogos.

Le 17 octobre, hier, des pluies diluviennes se sont abattus dans l'hexagone. Les dégâts sont nombreux, le chiffrage ne fait que commencer. Cet épisode de grande intensité est semble t il inédit.
Les feux de forêts pour l'année 2023 ont été les pires enregistrés au sein de l'EU

Il y a d'une part les prévisions lointaines, les obligations pour un futur qui dépend assez peu de nous, ni même de l'Europe, compte tenu de notre démographie et de notre superficie, autant il y a une urgence à secourir en premier lieu les pays de l'Europe confrontés à des intempéries, des conditions climatiques exceptionnelles.

Or l'entente, l'entraide, la coopération européenne, la mutualisation des moyens apparait indispensable et plus prometteur en terme de cohésion qu'une Europe de la défense tiraillée par les histoire nationale des uns et des autres. C'est pourtant la même dynamique, un même objectif. Ce n'est pas l'OTAN qui viendra sauver les civils prient au piège de l'incendie. Il y a là une carte essentielle, crédible et acceptable pour les peuples, em mesure d'assurer un avenir au projet européen.

Mais le retard est immense, il y a là un boulevard pour la cohésion européenne. On pourrait dire qu'elle a commencé avec les petits fours des grandes conférences, les rapports existentiels et des lois contraignantes pour l'économie, il est peut-être temps de passer à l'accompagnement de l'urgence, de la traiter au niveau européen et de doter l'Europe d'un organe décisionnel de coopération et d'intervention. L'interventionnisme bureaucratique en matière d'écologie a montré ses limites par des contraintes économiques trop ambitieuses au regard des impératifs de développement, il est temps de passer à un interventionnisme européen de terrain avec une coordination d'hommes et de femmes au service d'une force pour faire face à l'urgence climatique.

Je trouve ça rigolo de se focaliser sur les dernières années, ça ne veut strictement rien dire. Je conseille de lire ces deux ouvrages de Moriceau qui compile à travers la mémoire des paysans les heurs et malheurs, les pluies, les sécheresses, les tempêtes qu'a subi la France de 1435 à 1789. Après les avoir lus, le lecteur constate que les catastrophes ont toujours existé, et que se prendre pour des dieux pour changer le climat est vain.

Les aléas climatiques ont ponctué les récoltes agricoles pour les civilisations à travers des siècles et des millénaires. Je vous trouve assez sceptique, comme on dit dans le jargon commun "climatosceptique". Et pourtant la seule donnée d'un réchauffement des océans, avec des records de température qui tombent les uns après les autres devraient vous mettre sur la voie de la "raison". L'Homme ne peut plus rien sinon s'adapter, l'inertie de ces masses d'eau est colossale. Les changements occasionnés sont globaux et seront difficilement quantifiables.
C'est pour ça qu'il y a urgence à doter l'Europe d'une force d'intervention capable de soutenir sur le terrain les pouvoirs locaux très rapidement, capable de se projeter sur des théâtres avec des moyens "militaires" et humains de grande qualité. Cette force doit être capable de s'intégrer le plus rapidement possible au dispositif d'intervention national et ne doit aucunement gêner les secours. Et si j'essaye d'aller plus loin, cette force d'intervention composée de militaires de différents pays européens se servirait des catastrophes naturels et industriels en guise d'entrainement. C'est une manière de préparer l'Europe à l'éventualité d'un conflit. C'est le fond de ma pensée.

Je ne suis pas climatosceptique, mais je ne crois pas à l'origine anthropique. Le climat a toujours varié, les inondations ne sont pas un signe de réchauffement, elles ont toujours existé, c'est un phénomène météo qui s'est déjà produit, qui se reproduira, et comme nous avons des mémoires de bulots, on ne s'en souvient pas. Alors j'estime qu'attribuer les inondations espagnoles au changement climatique est du foutage de gueule.

Ce qui est attribué au changement climatique, ce n'est pas le phénomène mais son intensité, de plus en plus souvent sans équivalence dans nos mémoires de bulots

Le cas de Valence n'est peut-être pas le plus évident, j'avais été bluffé par cette coulée verte en plein cœur de ville, les urbanistes avaient détourné le fleuve de son lit, une prouesse, mais ont ils fait les bons calculs, les bonnes analyses ?

L'Europe va devoir se débrouiller seul pour se porter assistance, mutualiser ses forces et ses finances face aux changements rapides du climat.

Je ne crois pas à l'efficacité des contraintes administratives et industrielles pour limiter l'inertie du phénomène. Faire mieux, c'est louable, interdire et contraindre à marche forcée, c'est se mutiler.

Bof, en 1957, les inondations avaient déjà provoqué 80 morts dans la région de Valence. Et je ne parle pas des 75 inondations majeures qui ont été relevées depuis qu'on possède des documents écrits. Zut, encore le réchauffement anthropique.

Tout ce que je vois, c'est que le reste du monde n'en a rien à faire, que l'UE a décidé de sacrifier ses industries, ses emplois en contraignant les gens. Arrivera un moment où ceux_ci se révolteront.