Citation:
Lorsque la Grèce dans 1, 2, ou 3 ans s’avèrera incapable de rembourser, surtout après la crise d’austérité imposée, ce seront les autres Etats européens qui devront digérer le rééchelonnement de la dette grecque, ce pour épargner aux banques les conséquences de leur imprévoyance !"
Que la Grèce puisse rembourser ces prêts est en effet très improbable.
En effet, ce renflouage règle le problème des liquidités à court terme mais la dette grecque continuera à s'accroitre mécaniquement, le plan d'austérité draconien pesant sur la croissance et réduisant les déjà faibles rentrées fiscales. Et le pays ne pourra pratiquement plus emprunter.
Le défaut parait inévitable, et c'est ce qu'anticipent les marchés.
La seule question est de savoir si il s'agira d'un défaut "sauvage" ou relativement structuré.
L'intégration dans la zone Euro ne permettant plus le recours habituel à la dévaluation, qui avait l'avantage, en réduisant les importations et en boostant les exportations, d'accroitre la compétitivité, le seul remède laissé aux Etats de l'UE gravement endettés est l'austérité prolongée/pression sur les salaires. Avec à la clé troubles sociaux garantis et instabilité politique.
Les bookmakers anglais prennent déjà les paris: après la Grèce, à qui le tour?
Je parierais sur le Portugal.