Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Pour l'instant, je préfère ne pas établir la « responsabilité » de la guerre du Donbass.
Je ne me souviens pas avoir fait croire plus haut que les deux camps étaient responsables de cette "guerre du Donbass".




Ce n'est pas une bonne idée de qualifier ces combattants de "terroristes". Le "terrorisme" est un mot qui me fait penser à des organisations dangereuses telles que IRA ou Al-Qaïda.
Un exemple de terrorisme : Le 12 octobre 1984, Margaret Thatcher réchappait de peu à un attentat visant le Grand Hotel de Brighton, dans le sud de l'Angleterre. L'explosion causait la mort de cinq personnes, et blessait trente-et-une personnes.

Lorsqu'on s'intéresse à un événement quelconque, il faut pourtant se pencher au préalable sur l'aspect des causalités, c'est indispensable.


Je vous ai déjà répondu là-dessus, sans doute n'avez-vous pas compris...


C'était alors plus des civils qui manifestaient que des combattants (ils le sont devenus ensuite).
Exemple un 6 avril 2014 à Donestk :

En ce qui concerne la guerre du Donbass, il n'est pas aisé d'établir les causalités.

Surtout lorsqu'on est de mauvaise foi !

Vladislav Sourkov, homme clé des opérations russes en Ukraine à partir de 2014, s'est confié le 16 février 2023 sur une chaîne Telegram. Il affirme que les autorités russes n'ont jamais eu l'intention d'appliquer les accords de Minsk II (février 2015).
Les accords de Minsk II avaient été conçus par le Kremlin comme le moyen de démanteler la souveraineté de l’Ukraine et de la faire passer à la découpe.

M. Sourkov prend là le contrepied du Kremlin, qui explique depuis des mois qu’il a été contraint de relancer la guerre en Ukraine précisément du fait de la non-mise en œuvre de Minsk 2 par Kiev.

En France, le Figaro est un des rares journaux à avoir relayé cette révélation inattendue :
https://www.lefigaro.fr/international/s ... 2-20230217

Largement considéré comme le principal idéologue du Kremlin des années 2000, auteur du concept de « Démocratie souveraine », il est nommé vice-président du gouvernement, chargé de la modernisation le 27 décembre 2011 par le président Dmitri Medvedev.

Bref, Merkel et Hollande ont dit que c'était pour gagner du temps, vous dites que le Kremlin pensait pareil, donc c'est du un partout balle au centre.

Exactement.
En dehors d'être un partisan patenté de l'une ou de l'autre partie, tout le monde l'avait bien remarqué il y a près de deux ans.

J'ai une analyse différente.
Merkel et Hollande ont dit que c'était pour gagner du temps. Cela équivaut à dire que la démarche de Merkel et Hollande n'était pas sincère en 2015.
En revanche, le Kremlin n'a jamais avoué qu'il a manqué de sincérité en 2015. Pendant l'année 2022 le Kremlin a expliqué qu’il a été contraint de relancer la guerre en Ukraine précisément du fait de la non-mise en œuvre de Minsk 2 par Kiev.

Il l'a avoué en 2024, lorsque les autres l'ont avoué à la fin de l'année 2022 et au printemps 2023 (afin d'illustrer qu'on ne pouvait faire confiance à Moscou)... La différence est minime, simplement une question de timing tactique.
De plus la sincérité des deux camps pendant un événement de cette importance en cours semble hautement discutable.
Ce qui est certain c'est que cette lutte américano-russe se fait sur le dos des Européens, qui semblent finalement être les dindons de la farce.

Je ne me souviens pas avoir vu ou entendu cet aveu. Est-ce Poutine lui même qui s'est exprimé ou bien Dimitri Peskov ?