En ajoutant sur la base des "10 points" de Zelensky - adoubés, pour le moment, par Washington - ce serait plus juste.
Personne ne veut discuter à ces conditions.
C'est comme si on vous disait que Poutine avançait ces conditions pour négocier avec Kiev :
1° Que toutes les conseillers militaires et armes occidentales soient évacués d'Ukraine,
2° Que les missiles de l'OTAN pointés sur la Russie en Pologne et en Roumanie soient retirés,
3° Que les troupes ukrainiennes se retirent des oblasts du Donbass,
4° Que Zelensky et son gouvernement soient jugés pour crimes de guerre et contre l'humanité pour les atrocités commises à l'encontre de civils dans le Donbass,
5° Que les nationalistes de Kiev soient jugés pour apologie génocidaires en soutenant des groupuscules nazis au sein de l'armée ukrainienne,
6° Que Washington et Kiev réparent les gazoducs qu'ils ont saboté dans la mer Baltique,
7° Que les troupes ukrainiennes cessent de tirer sur la centrale de Zaporija pour éviter toute catastrophe nucléaire,
8° Que le régime de Kiev cesse ses attaques terroristes autour des sites énergétiques russes,
9° Que le régime de Kiev reconnaisse les frontières des deux oblasts de Donetsk et de Louhansk, ainsi que celles de la Crimée, qui est historique russe.
10° Que le régime de Kiev chasse l'OTAN de son territoire.
Une fois que ces dix points seront réalisés, nous entrerons dans la négociation.
Si vous trouvez que ces dix points sont totalement inconcevables, proches de la propagande de Moscou, cyniques et que leur réalisation conduise l'adversaire à capituler en rase campagne admettez qu'il en est de même pour l'autre côté.
On ne sait pas trop ce que cherche Kiev, mais certainement pas à négocier.
Ce qui se passera en Suisse sera aussi futile qu'inutile.
La preuve : mêmes les Américains n'ont pas confirmé qu'ils s'y rendraient...
De plus, la Russie n'est même pas invitée. Comment penser un seul instant une "négociation" sans la présence d'une des deux parties ?