Le salon géopolitique de Passion-Histoire

En me relisant, je vois que j'ai laissé passer 2 coquilles :
- il ne s'agit pas de mouvements vibratoires-rotatoires de particules mais de molécules.
- "Ensuite, si la concentration de CO2 n'augmente plus, le sol et la terre émettant plus vers l'espace avec l'augmentation de la température et vu que le CO2 ne capte qu'une partie de ce rayonnement, la température atteint un nouveau point d'équilibre, plus haut."
il faut lire "vu que les GES ne captent qu'une partie de ce rayonnement supplémentaire"

Je n'ai lu que 2 ou 3 thèses climatoseptiques aucun ne remet en cause ce que vous avez exposé.

Les trois arguments dont je me souviens à ce sujet sont :

Que le phénomène que vous avez bien résumé soit présenté comme un effet de serre ou comme la création d'une sorte de rideau qui renverrait sur la terre la chaleur du soleil qu'elle a reflechi.

Que le phénomène que vous decrivez existe pour le co2 et pour la vapeur d'eau et qu'il est plus important pour cette dernière.

Que le rayonnement de la terre correspondant à la longueur d'onde pouvant être absorbée par les molécules de co2 est déjà complètement absorbée (en gros si l'on pouvait diminuer cette quantité de co2 il y aurait moins de création de chaleur mais l'augmenter ne changerait rien)

Bob

La planète restera toujours (en tout cas dans les quelques prochains milliards d'années) favorables à la vie. La Terre a connue de nombreuses crises d'extinctions majeures avec de très nombreuses extinctions d'espèces... mais la vie a survécu. L'on trouve même une vie microbienne à plus d'un kilomètre sous la surface de la Terre.

Mais ce réchauffement climatique risque de gravement perturber nos modes de vie.

Les climato-sceptiques sont aujourd'hui de plus en plus rares car partout des signaux nous alertes que le réchauffement est bien en train de se produire.

Je vous propose d'examiner ce nouveau défi : la depollution aggraverait le réchauffement !

https://www.francetvinfo.fr/replay-radi ... 56131.html


La lutte contre la pollution, autrement dit, la disparition de la couverture d’aérosols qui réfléchit la lumière solaire vers le ciel, aggrave le réchauffement. Cela pourrait représenter jusqu’à 40% de l’augmentation de l’énergie qui réchauffe la planète entre 2001 et 2019.

Je n'ai jamais cru au réchauffement anthropique de la planète, il y a eu des périodes froides, des périodes chaudes sans que nous en connaissions véritablement les raisons. Il serait sage d'étudier tout cela sereinement, mais le sujet est devenu politique, donc on ne raisonne plus et on ne cherche plus dans la sérénité.

"The Macroeconomic Impact of Climate Change: Global vs. Local Temperature"
C'est le titre d'une nouvelle étude réalisée par Adrien Bilal (Harvard) et Diego R. Känzig (Université Northwestern). Elle démontre que les conséquences économiques seront six fois plus importantes que ce qui était calculé jusqu’alors. Chaque degré Celsius en plus entraînera une chute de 12% du PIB mondial.


Traduction :
Cet article estime que les dommages macroéconomiques dus au changement climatique sont six fois plus importants qu’on ne le pensait auparavant. Nous exploitons la variabilité naturelle de la température mondiale et nous appuyons sur la variation de séries chronologiques. Une augmentation de 1°C de la température mondiale entraîne une baisse de 12 % du PIB mondial. Les chocs thermiques mondiaux sont beaucoup plus fortement corrélés aux événements climatiques extrêmes que les chocs thermiques au niveau national couramment utilisés dans la littérature de panel, ce qui explique pourquoi notre estimation est considérablement plus élevée. Nous utilisons nos preuves sous forme réduite pour estimer les fonctions de dommages structurels dans un modèle de croissance néoclassique standard. Nos résultats impliquent un coût social du carbone de 1 056 $ par tonne de dioxyde de carbone. Un scénario de réchauffement inchangé conduit à une perte de bien-être en valeur actuelle de 31 %. Ces deux mesures dépassent de plusieurs ordres de grandeur les estimations précédentes et impliquent qu’une politique unilatérale de décarbonation est rentable pour les grands pays comme les États-Unis.

Oui, et si je cherche un peu, il y a des études qui affirmeront le contraire ou d'autres raisons comme la sortie du petit âge glaciare.J'ai aperçu récemment une étude qui affirmait que la prochaine glaciation était proche.

J'aimerais avoir l'opinion de Jean Jouzel au sujet de cette étude.

Sans transition, je partage une information avec les membres du "salon".
Le mois de juin de l’année 2024 a été le plus chaud jamais enregistré à la surface du globe. Il s’agissait du treizième mois consécutif au cours duquel un record mensuel de température a été atteint.
Bien que le mois de juillet 2024 soit moins chaud dans l’ensemble que l’an dernier — avec une différence d’environ 0,05°C —, le record de température mondial a été atteint ce 22 juillet avec 17,16°C de moyenne à à la surface du globe1. Le mois de juillet 2024 reste toutefois plus chaud de 0,3°C que tous les autres mois de juillet précédent 2023.
La température moyenne mondiale pour la période s’étalant de juin 2023 à juin 2024 était supérieure de 1,64°C à la moyenne préindustrielle de 1850-1900.

Non, il a été le plus chaud depuis qu'on relève les températures, ce qui fait au maximum 150 ans, c'est à dire pas grand chose comparé à l'âge de la Terre. Les mots ont un sens, et les détourner est malhonnête.

+1
J'ai toujours pensé que les mots ont un sens. « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur de ce monde » écrivait Albert Camus.



On enregistre uniquement les températures que l'on a relevées. On en revient à ce que j'ai écrit : "Le mois de juin de l’année 2024 a été le plus chaud jamais enregistré".