Jean-Marc Labat a écrit:
La crise actuelle est une crise de confiance, lorsque celle-ci disparaît, la monnaie chute et ceux qui ont des devises les thésaurisent. Le retour des néo-péronistes est la cause de cette chute de confiance.
Attention, le lecteur pourrait croire que la situation économique est financière était idyllique avant les élections. Ce n'est pas le cas, loin s'en faut.
Le revers électoral subi par Macri a provoqué une crise de défiance majeur. Cela accélère une crise financière qui est inévitable à cause de la fragilité de l'économie argentine. Je ne pense pas que cette crise est identique à la précédente (en 2001) mais je vois beaucoup de similitudes.
Le revers électoral subi par Macri ne fait que précipiter les choses. La situation est intenable. La dette extérieure argentine est passée de 52,6 % du PIB en 2015 à 88,5 % en 2019. Christine Lagarde, a reconnu en juin que le FMI avait « sous-estimé » la situation « incroyablement compliquée » en Argentine, évoquant notamment la difficulté de freiner l'inflation galopante.
Il est évident que le contexte électoral ne va pas améliorer les choses.
• Dans le Figaro du mardi 13 septembre : « L’élection primaire de dimanche a provoqué un effondrement du peso et de la Bourse. Les marchés redoutent la défaite du président libéral Macri et le retour au pouvoir du péronisme dans un pays sous assistance du FMI. »
• Dans le Figaro du mardi 15 septembre : « Le revers subi par Macri lors d'une élection test en août a mis le feu aux poudres, provoquant une crise de défiance majeur. »