Effectivement, c'est assez juste.
Le problème n'est pas que vous défendiez les LGBT+++etc., les latinos, les afros et je ne sais quoi d'autre encore, mais bien les Américains. On observe là-bas ce qu'on peut observer un peu partout dans les démocraties occidentales actuellement : il y a "ceux de partout" et "ceux de quelque part". Goodhart, entre autres, a très bien théorisé cette conséquence de la mondialisation.
Des élites butées et totalement coupées des réalités - je caricature à peine - qui montent leur "champion" comme une société factice au Bahamas d'un côté.
La démocratie nous apprend que même la personne la plus instable et ordurière qui soit à l'heure actuelle aux Etats-Unis peut l'emporter de l'autre côté lorsque ceux "de quelque part" le souhaitent.
C'est inquiétant en fait, la fracture entre les deux étant énorme.
Jean-Marc Labat a écrit:
N'étant pas du tout au fait de la politique intérieure américaine, et n'ayant pas de réponses à mes interrogations dans mes diverses lectures, je me demande quelles ont été les raisons de l'echec de la candidate démocrate et le succès du républicain
On peut ajouter que Harris était totalement inconnue du grand public avant que la sénilité avancée de Biden l'empêche de se représenter.
Ce dernier n'était plus très populaire, elle ne s'en est pas désolidarisée, et seul l'épouvantail Trump pouvait leur faire croire en la victoire.
Prendre les gens pour des idiots cela marche un moment mais pas tout le temps non plus.