Jean-Marc Labat a écrit:
Bah, un jour l'IA remplacera le prof. Un pion dans la classe l'IA qui suivra le programme, et hop, c'est dans la boîte.
Non, je ne le crois pas, ce n'est pas tout ou rien. En primaire cela m'apparait peu probable, en complément pourquoi pas. En secondaire, là il risque d'y avoir du grabuge, l'offre d'apprentissage est tellement décuplée qu'il sera plutôt nécessaire d'accompagner l'élève dans la voie choisie en lui proposant des méthodes d'acquisitions des savoirs, donc apprendre à connaitre et se connaitre soi-même, enfin bref il y aura certainement une redistribution des matières à proposer aux élèves. Il faut donc trouver le bon compromis d'apprentissage. Avec un pays, une méthode... si ce n'est pas la bonne, vous êtes mal. Donc oui, de l'IA en secondaire mais des hommes et des femmes pour accompagner, préparer et apprendre le savoir vivre ensemble. On entre dans l'utopie.
La récente affaire qui m'est le premier ministre mal à l'aise m'a convaincu de l'intérêt de décentraliser d'urgence ce pays. Il faudrait transférer les compétences des rectorats aux régions (changement de bannière et réduction des postes administratifs), ouvrir aux régions le choix des enseignements, la rémunération complémentaire des enseignants, recrutement etc. Cette affaire m'a convaincu que la décentralisation est le meilleur remède contre les innombrables affaires qui secouent la vie politique de ce pays. Nous dégoutant toujours plus d'aller voter. En diluant celles-ci dans les différents niveaux décisionnels, on met des fusibles un peu partout, et on peut espérer une vie politique un peu moins judiciaire et peu plus au travail... Si l'Etat central s'invite dans toutes les décisions collectives, alors il prend le risque d'être tenu pour responsable mais s'il n'est qu'observateur d'une autonomie, il en délègue également les responsabilités.
