Le salon géopolitique de Passion-Histoire

Quand je lis toute cette francophobie, je me dis, bon, il y a un grand aéroport à Roissy, ou beaucoup de "malalafrancais", comme les appelaient l'économiste Jacques Marseille dans les années 1990, devraient prendre l'avion pour aller se réfugier dans un pays parfait !!

Le taux de l'impôt sur les sociétés est de 25 % (50 % dans les années 70), et la France est championne d'Europe dans la distribution des dividendes. Et rappelons aussi que l'actionnariat des entreprises du cac 40 est assez largement étranger, donc non concerné par la fiscalité française. Et il y a eu des versements record en 2014 par exemple, ce qui exclue un effet dissuasif du barème progressif.


La retraite par capitalisation mise en place il y a une vingtaine d'année en Allemagne aurait comme résultat un taux de pauvreté des plus de 65 ans supérieur à ce qu’il est en moyenne dans les pays de l’Union européenne. Et la crise de 2008 a mis en péril les retraites par capitalisation dans nombre de pays où l'état ou les entreprises ont du intervenir pour les renflouer...

Où voyez vous de la francophobie ? Si j'étais francophobe, je m'en réjouirais, ce qui n'est pas le cas. Je déplore simplement que notre pays qui fut une locomotive du monde soit devenu le boulet de l'Europe et sorte de l'Histoire par la petite porte.

Certes, il y a un danger évident que je vous accorde bien volontiers, mais si une crrise de la dette advient en France, le retraité par répartition va morfler. Il n'y a pas de système sans danger. Rocard annonçait déjà le danger démographique des retraites dans les années 90, il n'a pas été écouté.

Et encore en France on a conscience du problème et on veut le résoudre
Aux USA l'endettement est encore pire (130% du PIB) et beaucoup d'américains n'en ont pas conscience.
La dette y est incontrôlable, elle augmente de plusieurs milliers de milliards de $ chaque année et les candidats à l'élection présidentielle rivalisent tous de cadeaux fiscaux.
Quand l'économie américaine explosera en plein vol, il y aura du sang sur les murs

On est un peu dans la situation d'une dinde avant Noel
Jusqu'au 25 décembre, tout va bien, elle est logée et nourrie, elle peut "positiver".
Et puis brutalement la veille de Noel, le couperet tombe

Aux Etats-Unis, c'est du dollar, donc ils s'en foutent.

Effectivement, la charge de la dette commence à atteindre des proportions importantes aux EU. Le gouvernement américain paie annuellement 1 000 milliards de charges de la dette, un montant qui devrait passer à 1 700 milliards en 2025 selon les calculs de Bank of America.

Les experts des agences de notation surveillent particulièrement le ratio entre les charges de la dette et le total des recettes fiscales, et ils commencent à lever les sourcils lorsque la barre des 5 % est dépassée. Par exemple, cela fait dix ans que la France est sous ce ratio, qui se situait à 3,4 % l’an dernier. Mais les calculs de l’IIF( le think tank des grandes banques internationales) montrent qu’en moyenne sur la période 2024-2026, les Etats-Unis vont se situer à 10 %.
Bon, comme dit Jean-Marc, les EU continuent de se financer sans problème puisque le monde entier veut des dollars, mais si Trump et ses cadeaux fiscaux à gogo l'emportent, la dette pourrait exploser et pour le coup comme disait John Connally, le ministre des Finances de Richard Nixon, au reste du monde : « Le dollar, c’est notre monnaie, mais c’est votre problème ». S’il était toujours de ce monde, il pourrait ajouter : « Le dollar, c’est notre dette, mais ça pourrait bientôt être votre problème ! »

L'agence de notation Fitch va actualiser la note qu'elle accorde à la dette française. Cette dernière est de « AA- », mais elle pourrait être rétrogradée ou bien se voir ajouter la mention de « perspective négative ».

L'agence Fitch va actualiser la note, au lendemain de la présentation d'un projet de budget 2025 résolu à faire 60 milliards d'euros d'économies pour contenir l'envolée du déficit.

La décision de l'agence de notation américaine qui accorde un "AA-" à la France, soit l'équivalent d'un 17/20 (c'est-à-dire un 17 sur une échelle de 20 niveaux de notation chez Fitch), est attendue dans la soirée. Fitch peut aussi décider d'ajouter une "perspective négative" à sa note sans la modifier, synonyme de risque de rétrogradation future.

https://www.latribune.fr/economie/franc ... 08644.html


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Le Haut conseil des finances publiques (HCFP) considère que les prévisions de croissance économique du gouvernement paraissent "réalistes" mais les trajectoires de désendettement sont trop peu renseignées pour juger de leur crédibilité.
Pour réduire le déficit de 6,1% du PIB à 5% entre 2024 et 2025, le gouvernement a prévu « un effort » de 60 milliards d'euros (1,7 point de PIB). Il est réparti en 40 milliards d'économies et 20 milliards d'euros de hausses d'impôts. Ce scénario avancé par l'exécutif est déjà contesté par le Haut Conseil des finances publiques.

https://www.la-croix.com/economie/budge ... t-20241010

Le seul moyen de stabiliser les choses est de faire des réformes structurelles, mais comme d'habitude, on fait du cosmétique. Les dépenses de l'Etat croîtront moins vite, nous expliquet-on docteement. Il est vrai que le Français s'y connaît en économie comme moi en nahuatl, mais il ne faut quand même pas les prendre pour des perdreaux de l'année. Quand vous rabotez les remboursements de la SS pour que ce soit les mutuelles qui remboursent, que croyez vous que vont faire ces dernières, elles vont augmenter les cotisations, et qui paye les cotisations ? On peut prendre des exemples sur tout ce budget.

La tronçonneuse, vite.

Vous êtes sûr ?
On a multiplié les grandes réformes en France depuis des décennies ; 35 heures, retraites, réforme de la constitution, du code du travail, réformes écologiques, nationalisations, privatisations, passage à l'euro, chaque ministre de la justice, de l'économie, de la santé et de l'éducation a voulu sa grande réforme et l'a souvent obtenu.
Pour en revenir à la dette on peut compter sur une baisse progressive des taux d'intérêt vu la faiblesse de l'inflation.