Citation:
Frédéric Encel note qu'en Israël les Palestiniens sont appelés "arawim", les arabes. Israël se vit comme une nation en guerre contre le monde arabe.
En même temps, le mot arabe ou hébreu pour "Palestinien" est "Philistin", c'est nous qui avons déformé le mot au Moyen Age.
Et si vous lisez la Bible et le livre des Juges, vous savez ce qu'on peut en retirer : "Balancez-leur des projectiles et en cas de doute, détruisez Gaza !"

Pour faire bonne mesure, les Palestiniens, comme tous les Musulmans, ressassent les malédictions et les tortures savantes que Mahomet a fait subir aux Juifs qui l'avaient mal regardé.
Pourtant, le tableau n'est peut-être pas si noir qu'il en a l'air. Les Israéliens considèrent les Palestiniens comme des Arabes. Les Palestiniens s'estiment Arabes. Mais les Arabes, c'est-à-dire les habitants des pays limitrophes, qu'en pensent-ils ? Ils refusent d'accorder leur nationalité aux Palestiniens et les empêche de construire des installations "en dur" dans leurs camps. Du reste, les Palestiniens se sont rendus odieux et nuisibles auprès d'une bonne partie des pays qui les ont accueillis (Jordanie, Liban...)
Dans 23 ans, la création d'Israël et et la Nakba auront un siècle. Il sera difficile de trouver un Palestinien l'ayant vécue. Il faudra bien trouver une solution pour ces populations qui sont sous un statut dérogatoire qui englobe leurs enfants. Et à la moindre porte de sortie, il est probable que les Palestiniens réfugiés feront tout pour quitter cette vie et aller ailleurs, ce qui paradoxalement laissera la place pour ceux qui veulent émigrer du territoire palestinien.
Les pays arabes peuvent-ils tenter des actions autres qu'entretenir la guérilla contre Israël ? C'est très peu probable : aux frontières israéliennes, le Liban et la Syrie sont des Etats faillis. L'Egypte ne tente plus rien, trop heureuse d'avoir récupéré le Sinaï, et engluée dans ses difficultés politiques et son économie de rente.
Israël est donc uniquement menacé d'une guérilla permanente. Mais là où les Occidentaux ont reculé, parce que leur opinion publique exigeait la paix, l'opinion publique israélienne est dans d'autres dispositions. Comme elle ne peut pas par construction accéder aux demandes des guérilleros, elle peut supporter une guérilla et une partie d'entre elle soutient les mesures visant à isoler et invisibiliser la population palestinienne.
Dans les scénarios de sortie, je vois donc :
- Israël occupe la bande de Gaza et parvient à expulser les Palestiniens en Egypte. Ceux-ci contribueront à déstabiliser davantage le pays et avec lui toute la région du nord de l'Afrique
- Israël renonce à occuper la bande de Gaza, le Hamas ne se calme pas et la situation perdure pendant encore 23 ans, après quoi le problème changera de nature
- Les Palestiniens restant (en Cisjordanie et peut-être à Gaza) parviennent à se débarrasser du Hamas et à garantir une certaine période de paix, ce qui permettra peut-être d'obtenir quelques concessions d'Israël pour la création d'un Etat virtuel. Cela implique que la communauté internationale fasse des efforts pour arrêter de financer le Hamas, et l'on sait que l'Union Européenne n'est pas la dernière ! et qu'elle trouve une activité économique à proposer aux Palestiniens pour construire leur économie